Quand j’écoute mon fils
jouer du piano
et que j’écris en même temps,
j’ai le sentiment ,
je le sais plus encore quand je pleure,
je sais donc, qu’il le perçoit,
il entend la bille de mon roller
qui roule sur le papier,
et tel l’observateur qui modifie
l’expérience par sa seule présence,
je participe ainsi à son air et quand
il produit des nouveaux sons,
d’autres mélodies,
d’autres notes, parfois fausses ,
je suis cueilli par cet échange
sans paroles
sans enjeu,
ce partage qui me rempli,
suspendu comme les notes de musique
dans l’air..
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