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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le temps suspendu.

Quand j’écoute mon fils

jouer du piano

et que j’écris en même temps,

j’ai le sentiment ,

je le sais plus encore quand je pleure,

je sais donc, qu’il le perçoit,

il entend la bille de mon roller

qui roule sur le papier,

et tel l’observateur qui modifie

l’expérience par sa seule présence,

je participe ainsi à son air et quand

il produit des nouveaux sons,

d’autres mélodies,

d’autres notes, parfois fausses ,

je suis cueilli par cet échange

sans paroles

sans enjeu,

ce partage qui me rempli,

suspendu comme les notes de musique

dans l’air..

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