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Photo du rédacteurArthur Baudon Vernet

Le temps de la cueillette.

Sortir de sa zone de confort,

mais aussi accepter de s’y prélasser.

Pouvoir attendre l’inattendu,

Accepter de ne pas accepter

les injonctions de la société,

autant de conditions pour pouvoir s’abandonner.

C’est-à-dire se donner,

devenir suffisamment transparent

pour se laisser transpercer par le monde,

demeurer suffisamment opaque

pour restituer sa lumière,

rendre la beauté, la connaissance,

l’amour avec un twist personnel,

non pas pour satisfaire son ego,

mais pour témoigner de son ipséité,

preuve de la vie vraiment vivante.

Un savant mélange d’attention

extrême et d’abandon,

d'habitudes et de surprises.

Dans ce déséquilibre

s’exprime le mouvement de la vie,

la stabilité est confortable,

mais mortifère,

l’instabilité source d’inquiétudes,

mais vivifiante.

La vie est totalement imprévisible,

laissons là nous cueillir de temps en temps.

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