Tétanisés par les injonctions qui ont obscurci leurs vues
certains êtres vivent comme des arbres :
"Immobiles".
Certes, les graines sont devenues plantes,
mais est-ce la nature de l’homme à rester immobile ?
Pétris de convictions, de certitudes,
ils répètent par le menu
la même litanie toute leur vie
pour eux-même comme pour les autres
qu’ils ne voient que comme des réplicants
pour propager leur idéologie.
Le dogme, un carcan qui empêche de respirer,
qui étouffe la liberté
qui autorise à exister, mais pas à vivre.
Il en existe de plusieurs types,
certains visibles comme les religieux, les politiques,
qui dans leurs expressions les plus extrêmes produiront
des fanatiques et des dictatures de toutes sortes,
mais les plus sournois sont ceux
qui sont maquillés par des sourires de bienveillance.
Sous un déguisement de codes sociaux
propres à un milieu géographique comme social,
ceux qui veulent en être ou qui en sont sans le savoir,
se reconnaissent ainsi entre eux.
Dans tous les cas, ils sont tous immobiles
même si on croit les voir bouger,
comme la tête des arbres par grand vent.
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